Sans prendre parti, il est sans doute crucial de ne pas partir du
principe que
les utilisateurs de P2P sont dans l'illégalité. Car si c'est le cas,
ton
argumentaire a beau être intéressant, il n'empèche que tu ne fais que
défendre des criminels et qu'il n'y a pas d'autre solutions que de
changer la
loi.
Oui mais en pratique, il n'y a des downloaders que parce qu'il y a des
uploaders. Donc si tu veux réellement défendre la possibilité concrète
de récupérer par P2P des oeuvres protégées, tu dois bien à un moment ou
un autre "défendre des criminels".
J'irai même plus loin. Le fait de vouloir lever la culpabilité des
downloaders, au détriment des uploaders, va encore plus déséquilibrer
les réseaux de peer-to-peer où le partage n'est déjà pas une pratique
suffisamment répandue. Je préférerais donc que le download soit
considéré comme l'upload du point de vue légal : que les deux soient
pénalisés, ou légalisés. (ou alors qu'une pirouette argumentaire
parvienne à rendre l'acte de mise à disposition (upload) improuvable
d'un point de vue juridique)
Faire porter un stigmate spécifique aux uploaders est le meilleur moyen
de tuer le P2P. Il faut donc savoir si on se limite à défendre une
doctrine juridique théorique, ou un (éco)système effectif.