Re: [Fsfe-france] Logiciels libres et films italiens

[Manuel Leclerc]

Olivier Guerrier a écrit :

> Manuel Leclerc wrote:
>
> > Je te ferais remarquer qu'on est pas libre de dire tout ce qu'on
> > veut, [...] Il est INTERDIT de dire certaines
> > choses en public, aujourd'hui. La collectivité considère que cette
> > CENSURE est justifiée.
> >
> > Je n'aime pas trop les "analogies", mais il me semble que cette
> > analogie avec la littérature est particulièrement pertinente. Il y
> > a bien un principe premier qui est la liberté d'expression, puis
> > des exceptions, au nom de l'intérêt général.
>
> Le problème se pose quand la censure devient le principe premier.
> Pour continuer dans "l'analogie" entamée ci-dessus, c'est un peu
> comme si on interdisait de parler de la guerre ou du racisme tout
> court.

Si j'estimais que c'était le cas, je serais à vos côtés.

> Le fond du problème est que pour renforcer une protection technique
> (à la finalité et aux conséquences contestables de mon point de vue,
> mais n'y revenons pas ici) on nous sort un contexte législatif qui
> va encore plus loin et qui à terme interdirait tout simplement un
> grand nombres de discussions ou publications techniques (en tout cas
> en public).

Ca n'a rien de choquant, en soi. C'est déjà certainement le cas dans
plein de domaine n'ayant rien à voir avec le DRM. On décide qu'une
certaine technique ne doit pas être divulguée au public, dans l'intérêt
général, c'est tout.

Evidement, les dérives sont possibles et il va sûrement y avoir des
ajustements à faire, des règles à mettre en place. Il y aura aussi
certainement une forme d'autocensure. Je sais bien que ce n'est pas
très réjouissant. Prenons l'exemple de la carte bancaire. Si personne
ne parle de rien (parce que c'est interdit) et que les fraudes se
multiplient, les banques ne veulent rien entendre et refusent de
rembourser les clients victimes. Il y a un problème. Donc, il doit
y avoir une place pour que certaines informations circulent dans
la société, c'est clair. Est-ce que ça veut dire que pour parler
de ça, on doit rendre public tel ou tel procédé ? Et est-ce que ça
veut dire que le procédé de cryptage d'un DVD doit être public ?
Je ne crois pas. Il faut relativiser quand même.

> Et j'ai vraiment énormement de mal à faire le lien entre DRM +
> protection légale des DRM et "l'intêret général", j'ai plutôt le
> sentiment qu'on est en train de balayer du revers les libertés
> individuelles pour préserver les intêrets économiques d'une toute
> petite minorité (dont même les artistes sont et seront exclus).
>
> Enfin... c'est mon avis "d'homme de la rue"

J'ai lu des centaines de livres, écoutés des centaines de CDs, vu
des centaines de films. A vrai dire, les intérêts économiques
de X ou Y, je m'en tape, du moment que ça continue. La liberté
de "copier", j'y renonce volontier. Reste la liberté de programmer
moi même un lecteur de DVDs protégés. Bof. Primo, un lecteur de
DVD, j'en ai un dans mon salon, secondo le jour où la Lumière
Celeste tombera sur moi, je n'achèterais que des DVDs non protégés.
Qui les édite, ou qui les éditera ?

-- 
moi je dis c'est ta mère qui est scandaleux, les maisons de disque nous raquette
un point c'est tout ça c'est du vol oui, les cd's se vendent plus déja parce que
les titres sont des vrais navets, moi perso les chansons de la star' ac ça me
fait gerber, d'ailleurs si qq un me demande de lui télécharger je l'insulte lui
et sa famille en plus vu la crise économique et le pouvoir d'achat qui baisse
comment voulez vous ?                                     --momo