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Re: [Dolibarr-association] Question du diable (bonne version !)


From: Cyrille de Lambert
Subject: Re: [Dolibarr-association] Question du diable (bonne version !)
Date: Tue, 09 Dec 2008 11:21:33 +0100
User-agent: Thunderbird 2.0.0.18 (X11/20081125)

Pour résumer (très brièvement pour le wiki) ce que tu dis :
  • Bilan fonctionnel de l'existant
    • Points forts
    • Éléments manquants
  • Roadmap détaillant :
    • Fonctions utiles qui manquent
    • Calcul des couts de développement pour chaque élément
    • Société ou développeurs pouvant prendre ça en charge
C'est bon ?

Il pourrait y avoir deux sources de financement développer un nouvelle fonctionnalité :
  • Comme actuellement sur des projets demandants des ajouts complémentaires (après accord du client pour lequel ça été fait)
  • En faisant financer ceci par les adhérents ou par des mécènes (type Mozilla Fondation)
Cyrille

SR Infosystèmes a écrit :
Bon, un de mes chats avait décidé que le message précédent était prêt à être envoyé :))) Désolé pour le doublon.


J'entends parler de "marketing", ou de "privilèges", etc... Je ne sais pas si c'est la bonne ou la mauvaise manière de faire avancer le truc.


Ce que je crois (qu'en pensez-vous ?)

L'intérêt primordial des professionnels est que Dolibarr acquiert plus
de fonctionnalités (proposition récursive et récurrente).

Si je regarde l'application commerciale "BatAppli", qui est utilisée par
beaucoup de mes clients électriciens, plombiers, chauffagistes, maçons,
etc... Ce truc là (en windev), c'est dolibarr avec des écrans supers
sexy (pas un problème, il suffit d'expliquer au client pourquoi sexy <>
pratique) *et* (et tout est là) une super gestion des plannings employés
et des imports directs des tarifs.

C'est la seule chose qui m'empêche de virer BatAppli pour mettre Dolibarr (parce qu'également, je n'ai pas le temps de développer ces modules).



Ce qui m'amène à un autre constat : Oui, un peu de marketing, c'est
bien, comme la super plaquette de présentation de Dolibarr, mais on n'est pas dans un système commercial, ici c'est du logiciel libre.

Dans notre cas, le réflexe "bon, j'ai ça à faire, il y a quoi en libre
?" se généralise partout chez les acteurs informatiques, voire même des clients.

J'ai même des mamies et des étudiantes sous Ubuntu : ce sont elles qui sont venu me voir "j'ai entendu parler de mac et de linux (par la famille, un linuxien n'est jamais loin aujourd'hui), j'en ai marre des virus windows et je ne fait que de la bureautique et de l'internet..." Comme quoi...


Donc si vous voulez que Dolibarr prenne de l'ascendant et devienne le
Joomla des ERP pour TPE, je crois que la priorité SERAIT de faire le
bilan des fonctions des ERP commerciaux généralistes (ciel, ebp) et au
moins un professionnel "standard" (BatAppli - ou tout autre -)


1) Pour cibler exactement ce qu'on a en face de Dolibarr
2) Faire le tri pour sortir une liste des fonctions utiles qui manquent
3) Faire chiffrer par Eldy, le travail de chaque fonction
4) Multiplier le chiffrage d'Eldy par le "nombre d'or" en développement
informatique, afin d'avoir du mou.
5) Financer Eldy et les autres développeurs avec les produits de
l'association.

Tout ça pour dire que je crois que l'essentiel de l'argent collecté doit
se retrouver dans le code (et la doc fait partie du code), puis
éventuellement, si Eldy estime que l'hébergement n'est plus possible, dans les infrastructures...


Quelques remarques générales sur ma propre expérience (je suis nouveau dans ce métier, j'étais développeur hard et soft dans l'embarqué) :

Dolibarr, on l'aime tous, c'est un produit attachant, modulaire et ouvert, dont la potentiel est loin d'avoir été exploré à fond, je crois que le plus dur est déjà fait : c'est la même chose qui a fait shifter les gens de Minix à Linux (dans les tous débuts).

Il y a de l'éthique dans Dolibarr (comme le module pour les associations - que j'aimerai bien avoir l'occasion d'utiliser -, ou tout simplement son nom, Dolorès Ibarruri). C'est aussi ça le logiciel libre.

C'est pas parce qu'on gagne notre vie dans l'informatique qu'il faut sous-estimer l'impact de ce genre de détails. Beaucoup de mes clients, quand je leur raconte le logiciel libre, Dolibarr, Linux, etc... ben, ils écoutent.

C'est en soit un argument commercial qui, bien amené (pas d'évangélisme, pas de banalités sur le libre, discours centré sur le client) est très puissant.

Les gens comprennent le enjeux et sont prêts à remettre en cause leur informatique et leurs logiciels métiers ! Mais à condition que le logiciel libre remplisse les fonctions essentielles du produit commercial (en dehors de toutes les avantages du libre, qu'ils comprennent très bien, c'est même surprenant !

Je dirais même que c'est un test en prospection : si le prospect n'est pas intéressé par la démarche (augmentation de la qualité et réduction des coûts), je ne le relance pas car ce client n'est pas ouvert pour remettre à plat son informatique : il se satisfait d'être sous vista, d'avoir un windows server, des plantages sans arrêt, un câblage de réseau pourri, etc...

Il faut cherchee avant tout à créer un climat de confiance *avant* de créer une relation commerciale.

Et pour créer ce climat de confiance, le client va nous jauger sur l'expertise et le degré d'écoute sur *ses* problèmes informatiques.

Avec cette méthode, en partant de *rien* courant 2006, sans être dans les pages jaunes, sans magasin, sans pub sur le véhicule, sans mailings, rien, nada, juste en allant rencontrer les gens, puis du bouche à oreilles, j'ai réalisé dès 2007 des infrastructures informatiques surprenantes pour le contexte local (genre 2 baies 42U remplies, onduleurs rackés 6KVA, serveurs doublés 2,4 To utiles en Raid 6, Otrs (gestion de centre d'appels), WIFI portuaires, etc. Bien sûr tout en libre.

D'un point de vue strictement technique, j'en ai totalement *marre* de ces gescoms EBP, avec cette *épouvantable" base de données pervasive sql... C'est vraiment une soluce pourrie, une hot line pourrie, etc...

Mais vu du client, ça fait le job car il y a de bonnes idées pour les utilisateurs. Les gens, c'est tout ce qu'ils voient, c'est normal, ils ne sont pas informaticiens.


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