Re: [Fsfe-france] Freebox

[Antoine]

> Je ne sais pas si nous étions dans le bon mais ce sujet a déjà été
> abordé dans la mailing-list asbl-libre. Adresse du fil de discussion :
> http://www.ael.be/pipermail/asbl-libre/2004-April/001610.html
> 
> D'après cette discussion, soit la Freebox est louée et c'est le
> service qui est vendu, soit il n'y a pas de logiciels sous GPL dedans.

Je trouve cette distinction assez fumeuse. A partir du moment où on
fournit un logiciel sous GPL, on doit pouvoir fournir les sources sur
demande de l'utilisateur. Que le support physique du logiciel soit
vendu, loué, prêté ne devrait faire aucune différence. Que le logiciel
fasse partie d'un produit intégré non plus.

Au fait, l'argument de Free est quand même à mourir de rire :

        « En ce qui concerne la Freebox, elle ne vous appartient pas, et
        il n'y a pas d'option d'achat. Vous n'avez même jamais entre les
        main le binaire du soft. (Hubert Fiquiere, address@hidden) »

Il faudra qu'ils nous expliquent ce que veut dire avoir "entre les mains
un binaire" (il faut sûrement beaucoup d'imagination ;-)), et en quelle
manière fondamentale le stockage interne de la Freebox diffère d'un
CD-ROM, d'un disque dur ou d'une ROM quelconque.

Pour moi, l'impossibilité de "lire" ou "dumper" directement le binaire
ne saurait constituer un argument convaincant : une oeuvre chiffrée ou
protégée reste une oeuvre dérivée de l'oeuvre originale, les termes de
la GPL s'y appliquent également. D'autre part c'est l'utilisation du
logiciel qui constitue sa valeur, pas la possibilité d'en lire les
octets : le critère de la mise à disposition doit donc être la
possibilité d'utiliser le logiciel, puisque toute licence d'utilisation
cherche à encadrer la distribution de la valeur conférée à l'oeuvre.

Amicalement

Antoine.