Re: [Fsfe-france] Re: Compilateurs et GPL

[Antoine]

> L'exemple le plus simple que je peux vous donner est un "Hello, World"
> dans sa forme la plus contractée :
> 
> ### SOURCE Hello.cpy ###
> CherryClass Root:
> mask:
>     def index(self): Hello, World !
> ### FIN SOURCE ###
> 
> L'instruction de compilation est la suivante :
> python ../cherrypy.py Hello.cpy
> (où Hello.cpy se trouve dans un sous-répertoire de la racine de CherryPy)
> 
> Le code généré à partir de cette source de 3 lignes est un fichier de
> 1111 lignes de Python. Il s'agit d'un serveur HTTP affichant une page
> HTML contenant "Hello, World !" à l'URL "http://localhost:8000/";.


Je ne suis pas juriste (tm) mais je ne vois pas trop d'ambiguïté :

- le code _généré_ par le compilateur ne fait l'objet d'aucune licence
particulière a priori, c'est l'auteur du code donné en entrée du
compilateur qui choisit la licence du code généré

- le code _recopié_ par le compilateur ne change pas de licence sous
prétexte que c'est un compilateur qui l'a recopié (plutôt qu'une
séquence de commandes shell type cp, cat...)

On pourrait imaginer s'en sortir avec l'exception de courte citation si
les bouts de code recopiés par le compilateur à partir de son propre
source sont très courts et très peu nombreux, mais ça me paraît un peu
hasardeux.

Un moyen sain est probablement de regrouper toutes ces chaînes dans un
fichier include séparé (je ne sais pas exactement comment s'appelle sous
Python, mais enfin l'équivalent d'un .h en C avec des "#define" ou des
variables "const"), et de mettre ce fichier include sous licence BSD.
Cela n'empêche pas de le faire utiliser par le compilateur sous licence
GPL, mais les chaînes prises individuellement (telles qu'exportées dans
les fichiers de sortie) sont ainsi sous licence BSD, ce qui aboutit
semble-t-il au résultat que tu escomptes.

Amicalement

Antoine.