[Fsfe-france] jeux video (suite)

[Antoine]

J'enchaîne avec ce forum, que je suis en train de lire :
http://www.jiraf.org/modules.php?name=Forums&file=viewtopic&t=168

D'une manière générale, le site JIRAF est très critique 
(à juste titre) sur les raisons qui entraînèrent le crash
des boites de jeux françaises. Cela peut apporter des
éléments intéressants sachant que certaines boîtes de jeux
(notamment les gros éditeurs du SELL - Syndicat des Editeurs
de Logiciels de Loisirs) font partie des lobbyistes pour
le durcissement de la propriété intellectuelle. Comme dans
le cas de la musique (quoique de façon moins tranchée), il
y a aussi un fossé entre les ambitions commerciales des
grosses boîtes et la nécessité de survie des petits studios
et employés du secteur. Les créateurs sont à la merci des
éditeurs, qui contrôlent les circuits distribution et
marketing, et la presse moutonnière.


Côté droits d'auteur, un point de vue intéressant :

« Je considère que le jeu video est en effet une oeuvre de collaboration
et que l'apport de chacun des auteurs est clairement identifiable. Mais
ces auteurs sont peu nombreux: le réalisateur, le lead game designer, le
scénariste (et le dialoguiste), le compositeur et, suivant les cas, le
directeur artistique. 

En ce qui concerne le versement de royalties aux employés, les auteurs
sont "victimes" de la loi française qui les protège trop efficacement.
Le système du droit d'auteur (français) par opposition au système du
copyright (US et angleterre) confère aux auteurs un tel pouvoir qu'il
est extrêment dangereux pour l'éditeur et le studio de les reconnaître.
Certains éditeurs anglo-saxons ont purement et simplement décidé de ne
pas travailler avec des studios français pour cette raison. »