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Re: [Fsfe-france] Texte sur RMS


From: Loic Dachary
Subject: Re: [Fsfe-france] Texte sur RMS
Date: Fri, 14 Dec 2001 12:26:23 +0100

Guillaume LUDWIG writes:
 > Qui est Richard M. Stallman ( RMS ) ?
 > 
 > Tout d'abord, ciblons un peu. RMS est un informaticien née au début des 
 > années 50.
 > Voilà pour le décor. Mais si il est connu par des millions de personnes 
 > c'est 
 > que forcément cet individu a réalisée quelque chose de remarquable. 

        Je dirais plutôt "s'il est connu c'est que". Des millions de
personnes je pense que c'est exagéré et mettre des milliers ou
dizaines de milliers ne sert pas vraiment le propos ;-)

 > Parcourrons un peu sa vie.
 > En 1971, il a commencé à travailler au laboratoire d'intelligence 
 > artificielle ( IA ) du MIT ( Institut de Technologie du Massachusetts, l'une 
 > des universités les plus prestigieuses des États-Unis d'Amérique ). Au MIT, 
 > RMS à rejoint une communauté qui partageait le logiciel, tout comme l'on 
 > partage des recettes de cuisine.
 > Le laboratoire d'IA utilisait un système d'exploitation à temps partagé 
 > appelé ITS ( Incompatible Timesharing System, ou système à temps partagé 
 > incompatible ) que les membres de l'équipe avaient réalisé en langage 
 > d'assemblage pour le PDP-10 de la société Digital. 
 > 
 > NB : les membres de cette équipe se faisaient appeler des « Hackers », 
 > attention, l'utilisation du mot « hacker » dans le sens « qui viole les 
 > systèmes de sécurité » est un amalgame instillé par les mass média. Les 
 > hackers refusent de reconnaître ce sens, et utilisent ce mot dans le sens « 
 > qui aime programmer et apprécie de le faire de manière astucieuse et 
 > intelligente ».
 > 
 > Comme je l'ai dit plus haut, ces hackers partageait le logiciel,
 > c'est à dire que lorsqu'un universitaire ou toute autre personne
 > souhaitait utiliser et/ou porter l'un de leurs logiciels, ils les
 > laissaient volontiers faire. Nous allons qualifier à partir de
 > maintenant les logiciels de ces hackers de logiciels libres, même
 > si ce terme n'existait pas encore. Mais vous verrez que dorénavant,
 > il existe.
 > 
 > Mais bien sûr c'était trop beau, et toutes les belles choses ont
 > une fin. Au début des année 80 la société Digital à mis fin à la

        Je dirais plutôt "Mais cette situation idéale a été compromise".
Les belles choses n'ont pas de fin tant qu'il reste une personne pour
y croire.

 > série de PDP-10, et la communauté des hackers du laboratoire d'IA
 > s'était effondrée peu de temps auparavant. La plupart d'entre eux
 > avaient été engagés par la société Symbolics, et ceux qui étaient
 > restés ne parvenaient pas à maintenir la communauté. Puis en 1982
 > le laboratoire a acheté un nouveau PDP-10, mais ses administrateurs
 > un choisis de remplacer ITS par le système à temps partagé de
 > Digital, qui refusait elle de partager quoi que ce soit.

        Je reformulerais cette phrase sans référence au PDP-10, c'est
confus à cause de la référence au fait que Digital met fin à la gamme.

 > Les ordinateurs modernes d'alors, disposaient de systèmes
 > d'exploitation, mais aucun d'entre eux n'était un logiciel libre :
 > il fallait signer un accord de non divulgation pour en obtenir ne
 > serait-ce que des copies exécutables.  RMS à interprété cela part :
 > « Cela signifiait que la première étape de l'utilisation d'un
 > ordinateur était de promettre de ne pas aider son prochain. » Je
 > pense qu'il avait raison.
 > 
 > Après cela, Richard dû prendre une grande décision, car il ne pouvait plus 
 > continuer comme avant. Il eu trois choix :
 > 
 > *rejoindre le monde du logiciel propriétaire, signer des accords de non 
 > divulgation et promettre ainsi de ne pas aider son ami hacker.
 > 
 > *abandonner l'informatique, de cette manière ses capacités ne seraient pas 
 > employés à mauvais escient, mais par contre elles seraient gaspillées.
 > 
 > *trouver une autre solution !
 > 
 > C'est alors que RMS eu l'idée de lancer le projet GNU ( acronyme signifiant 
 > GNU's Not Unix - GNU N'est pas UNIX ), un système d'exploitation qui 
 > permettrait de souder à nouveau une communauté qui partagerait le logiciel.
 > 
 > Le but n'était pas de créer un système d'exploitation qui ne soit que 
 > populaire, mais un système qui en plus rendrait la liberté aux utilisateurs. 
 > Pour cela il créa le logiciel libre comme on le connaît maintenant, c'est à 
 > dire un logiciel dont le code source est ouvert, quiconque peut  en 
 > profiter, 
 > sans aucunes restrictions mais à la seule condition que ce logiciel reste 
 > libre.

        Je dirais : "un logiciel que l'on peut modifier, utiliser, étudier et
diffuser". La référence à "code source ouvert" est limitante.

 > Voilà, mais c'est très court ;-) 
 > Est-ce que le début part dans la bonne direction selon vous ?

        Je pense que le texte serait plus efficace s'il était écrit à la
première personne. Dans le style : "RMS tel que je le perçois". Un texte
subjectif, sur le personnage et les échos que cela provoque chez toi.

        A++,

-- 
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